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Mbouo Mbouo, son hégémonisme et la ‘‘création’’ des chefferies Bamiléké.

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L’existence des chefferies Bamiléké dans leur composition actuelle, serait la conséquence d’une ‘‘volonté de puissance’’ du Roi Mbouo Mbouo dont le bellicisme amena de nombreux clans à traverser le Noun (pont du fleuve) pour s’installer de l’autre côté de la rive et à former des groupuscules humains qui ont pris des proportions avec le temps pour donner naissance à la majorité des grandes et petites chefferies traditionnelles.

On se souvient que, Nfun Mbouo Mbouo des Bamoun fit la même chose que son ancêtre Nchare Yèn : conquérir les villages voisins pour agrandir son territoire.

Mbuombuo Madu : le personnage Mbuombuo, 11ème roi de la dynastie de  Nchare Yèn, régna sur Pamom (Bamoun) de 1757-1814. Il fut le Fils du roi Kuotou et de la reine

Madu. Il aurait conquis 48 villages et donné à son peuple Bamoun, un immense territoire qui occupe de nos jours, un très vaste espace dans la province de l’Ouest du Cameroun.

Nfun Mbouo Mbouo : sa philosophie des conquêtes.

De Ncharé Yèn (premier de la dynastie des rois Pamom) qui régna pendant 24 ans (1394-1418), à Mbouo Mbouo Madu, le peuple Bamoun a connu 9 (neuf) autres souverains. Il s’agit de :
2-Ngouopou 1418-1461. (Fille du roi Nchare Yen Sexe Féminin)
3-Monjou 1461-1498
4-Mengap 1498-1519
5-Ngou I 1519-1544
6-Fifen 1544-1568
7-Ngou II 1568-1590
8-Ngapna 1590-1629
9-Gouloure 1629-1672
10-Kuo’tu 1672-1757. (Il fut le Fils du roi Gouloure et de la reine Yienu),
11- Mbouo Mbouo (fils de la reine Madu) régna de 1757 à 1814. Il aurait traité ses ascendants, souverains Bamoun passés avant lui à l’exception de Nchare Yèn, de fainéants. Il reprochait à ceux-ci de ne pas s’être battus durant leurs règnes, pour agrandir le royaume qui leur fut légué par leur ancêtre commun Nchare Yèn.

Mbouo Mbouo Madu fut un homme d’action, un homme de conquête et de guerre. Il aurait déclaré : « la guerre, c’est mon affaire ; lorsqu’on trace les frontières d’un pays avec la bouche (discours et théories sans actions) cela s’efface toujours ». C’est cette pensée, qui aurait animée sa politique expansionniste tout au long de son règne. Il voulut soumettre tous les peuples voisins, pour agrandir le territoire laissé par Ncharé Yèn, à la pointe de son épée. Il aurait vaincu les foulbé du Nord au même moment qu’il venait à bout des peuples du Sud  qui s’étaient soulevés : d’où le serpent à deux têtes symbole des Bamoun. Le Roi Mbouo Mbouo aurait quitté son peuple pour rejoindre ses ancêtres étant déjà très vieux, fatigué et enivré – par la célébration de ses victoires, peut-on penser.

De nombreuses familles furent délogées par Mbouo Mbouo. Certaines refusèrent de se soumettre et préférèrent s’enfuir à la recherche de nouvelles terres. La région Bamiléké fut la destination de prédilection de nombreux clans qui se déportèrent en vagues successives et fondèrent ou contribuèrent à la structuration des groupes humains connus de nos jours comme des Chefferies traditionnelles Bamiléké. Une preuve de ces migrations s’exprime à travers le brassage humain du peuple Batcham.

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
Consulter en ligne : http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false
Discuter en ligne dans ‘‘Tribune des Mémoires Batcham’’ : http://www.regionic.info/jmb

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