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Les Tribus Grassland du Cameroun.

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Dans les grands groupes Bantou du Cameroun, il existe des subdivisions claniques qui permettent de distinguer certaines familles ou les originaires d’une contrée à partir des attitudes et des stéréotypes particuliers. Chez les Beti par exemple, on distingue les Ewondo des Bulu, et ces derniers des Eton,… qui font tous partie du même ensemble ethnique. A l’intérieur même des tribus, on note une différenciation de clans ou de lignées ancestrales. C’est ainsi que chez les Ewondo et les Bené, on distingue les Mvog Atemengué des Mvog Ada, et ceux-ci des Mvog Mbetsi, etc.

Dans la région de l’Ouest du Cameroun par contre, les populations sont présentées comme faisant partie d’un grand groupe semi-soudanais ou semi-bantou. Elles sont subdivisées en Bamoun d’un côté et Bamiléké de l’autre.

Toutefois, si la signification du terme Bamoun, dérivé de Pamom (3), laisse supposer un ‘‘caractère réservé’’ ; attitude reconnue dans l’histoire du peuple qui porte ce nom, il faut reconnaître que la sémantique du mot Bamiléké ne fournit aucune précision sur l’identité culturelle du peuple désigné. On pourrait dire que ce mot est la résultante de la contraction d’une expression qui désigne les populations ‘‘Ba’’ ou ‘‘Bami’’ qui habitent les hauts plateaux, la vallée ou les ravins et la zone montagneuse (Léké ou Lé Kah) dans la région de l’Ouest du Cameroun. Ce mot ‘‘Bamiléké’’, loin de donner quelques indices topographiques, climatiques, et des potentialités socioéconomiques de la région (Bamiléké), ne donne aucun renseignement sur le mode de vie, les origines ou un aspect particulier de la culture et des traditions des peuples qui l’habitent. Ceci justifie sans doute pourquoi de nombreux auteurs préfèrent l’usage des termes Grassfield (utilisé par les anglais), Grassland ou Grassland/Cross River pour désigner la région du grand Ouest du Cameroun ou ses habitants. Cette région est encore appelée Binam (Mbié Nam) qui signifie soleil couchant et ses habitants : Poala (fils du village ou enfants pays). Ainsi peut-on se permettre de dire que le terme ‘‘Bamiléké’’ désigne beaucoup plus une région ou une sous-région Grassland qu’un groupe humain aux particularités séculaires ou culturelles spécifiques.

Toutefois, malgré les apparences d’un mode de vie collectif, les populations des Grassfield du Cameroun et particulièrement ceux communément appelés ‘‘Bamiléké’’, vivent non pas dans l’indivision mais dans une réelle différenciation ethnologique qui fait ressortir des divergences d’attachement et même d’associations fondées sur les appartenances tribales, lignéalogiques ou  confrériques.

*(Pour en savoir plus à ce sujet, lire : ‘‘…au delà des Njangui,… les confréries Bamiléké’’ in : Batsoon Génésis L.2 : …de 1394 à 1835 Ap. J.C. (3) – dans la même collection).

Le groupe nommé Patsoon (Pashom ou Batsoon) ; dont la naissance institutionnelle nous intéresse serait .constitué d’un peuplement de type collectif Bamiléké-Bamoun et aborigène.

© Extrait de ‘‘La naissance du peuple Patsoon Boong (Batcham)’’.
Consulter en ligne : http://books.google.fr/books?id=RYBLDNqbcxIC&printsec=frontcover&dq=patsoon+boong&cd=1#v=onepage&q=&f=false
Discuter en ligne dans ‘‘Tribune des Mémoires Batcham’’ : http://www.regionic.info/jmb

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